Nice, un week-end de printemps dans la Liberty city


    Nice, un week-end de printemps dans la Liberty city



    Che Bella agréable, au printemps. Ceux qui vivent dans cette ville ont vraiment une fortune flagrante. Embarqué entre mer et Alpes Maritimes, la porte d'entrée du sud de la France, me rappelle un peu un "Turin maritime" et un peu un Gênes "domestiqué" selon le goût français (et les raisons historiques, en fait, sont toutes là), dans la conformation des carrés et les façades des bâtiments, ou des lucarnes caractéristiques sur les toits ou, encore, dans les trottoirs des places.

    Qui sait pourquoi Nice est si sous-estimée par la plupart des Italiens, qui la considèrent, pour la plupart, comme une simple ville de transit vers d'autres côtes. En errant dans ses rues, vous pouvez encore respirer unatmosphère du passé, de la Belle Epoque. DeArt Nouveau répandu sur un très large spectre (je rappelle surtout le quartier de Cimiez et le quartier du Mont Boron, mais la liste pourrait se prolonger avec la plupart de ses rues dans le centre historique et les quartiers résidentiels voisins), jusqu'aux quartiers du XIXe siècle avec une de style plus austère, à la couleur rouge brique de plâtre sur laquelle se détachent les volets vert olive typiques, au sol en damier bicolore, aux façades baroques des églises, aux ruelles avec galeries d'art et boutiques d'artisanat, petites et grandes librairies.


    À partir de la Vieille ville le marché aux fleurs et ses aperçus sur la mer, le musée Matisse, la Fondation Marc Chagall, la Villa Masséna au mobilier de style Empire. Des jardins et des fontaines, aux cascades des rochers qui surplombent le vieux centre (le soir vous vous sentirez comme dans une crèche), aux avenues bordées d'arbres, aux glycines et lilas, aux palmiers, aux oliviers, aux citrons, aux orangers partout. Et puis, la mer: ça célèbre mer bleue qui a donné son nom à une côte entière. Un bleu turquoise qui donne son meilleur les jours où le ciel est gris acier. En flânant le long de la célèbre Promenade des Anglais, avec le dôme mauresque de l'hôtel historique Negresco à la vue de tous, on se demande, avec une mélancolie à peine dissimulée, ce que Nice aurait dû être à cheval fin du XIXe et début du XXe siècle, quand les Allemands n'avaient pas encore fait les ravages (le démolir pour réutiliser le fer) de ce sublime exemple d'architecture Liberty sur pilotis, qui devait être l'ancien Casino, puis transféré dans les années XNUMX au Palais de la Méditerranée «moderne».


    Le long de la Promenade la vie continue, à toute heure du jour et de la nuit: des gens qui somnolent sur les chaises en fer bleu typiques (aujourd'hui le "totem" de la promenade), regardant la mer, jusqu'à l'horizon (au loin on peut voir le phare du Cap d'Antibes), patineurs, familles avec enfants, couples marchant main dans la main, propriétaires avec chiens, enfants apprenant à faire du vélo, sportifs qui s'entraînent en jogging.


    Je l'admets: marcher le long de la Promenade est addictif. Au début, vous vous demandez ce qui est spécial à ce sujet aujourd'hui. Un front de mer comme beaucoup d'autres, apparemment. Mais alors, en le vivant, vous vous rendez compte que le mythe est encore plus présent que jamais, malgré les ravages de l'histoire et de l'urbanisme (pas tellement, alors, sur ce premier tronçon). Que la Belle Epoque a laissé derrière elle une trace impalpable de parfum et une trace tangible de ses hédonismes dans les nombreux bâtiments surplombant la mer. Et que même si le majestueux Casino sur la mer n'existe plus, le regard tourné vers son "ground zero" semble encore apercevoir sa forme, près de cent ans plus tard. Bref, marcher sur le Beau front de mer vous vous rendez compte que vous êtes sur «Le» Lungomare par excellence, celui des affiches frivoles de style déco. Et que La Promenade est toujours la Promenade.


    Quelques adresses: Pour rester dans l'esprit Belle Epoque, je vous recommande vivement Villa Vermorel Chambres d'hôte (Villa Liberty magnifiquement restaurée, meublée et gérée avec charme, avec vue sur la mer et bons prix), à 1,5 km du centre. Pour manger à des prix corrects (Nice coûte cher), essayez la focacceria Chez Teresa (vieille ville, le long de la «route maritime») pour le déjeuner et Du Marché (place du marché aux fleurs) pour le dîner (ce dernier propose également des menus à bon prix, à la fois pour le déjeuner et le dîner). Ou essayez l'un des nombreux restaurants ethniques, également dans la vieille ville (le choix est vraiment large et bien assorti). Pour le petit déjeuner, je vous propose la Boulangerie Table d 'Hotes Le Coin Quotidien, toujours au centre de la vieille ville (coin de la Piazza Mercato dei Fiori, presque en face de l'Opéra). Pour le shopping, rendez-vous à La Droguerie (chaîne française), 29 Rue de l'Hôtel des Postes: le lieu ne se décrit pas… Considérez cela comme une surprise (le site ne donne pas l'idée même de loin, c'est garanti).
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