Alicudi: le royaume du silence

    Alicudi: le royaume du silence

    Deuxième jour de # eolietour13: à la découverte de Alicudi. Nous montons à bord du ferry par temps incertain: le soleil se cachait dans les nuages, le vent essayait de les balayer et la mer semblait grise et terne. Bref, ce ne sera pas une bonne journée.

    Le vent fort me suggère de mettre un pull et en arrivant à destination, je me perds dans mes pensées en regardant les autres îles au loin. L'image de Stroboli enveloppé d'une patine bleue qui lui a donné un ton angélique.



    Le premier arrêt est Alicudi: nous descendons du navire et nous nous dirigeons vers le petit port. Les nuages ​​gris nous accueillent, occultant les couleurs des bateaux de pêcheurs couchés sur le sable comme autant de baigneurs à la recherche du soleil. Tout à coup je me sens enveloppé d'un silence assourdissant: je ne suis pas habitué à l'absence de chaos et tout cela me fait me sentir presque en danger.

    Oui, car à Alicudi il n'y a pas de place pour les voitures, les cyclomoteurs ou tout autre moyen de locomotion bruyant: le seul «bruit» de locomotion est le tic-tac des sabots des mules. Un retour aux origines, au passé, à l'essence de la vie et de la nature. Il n'y a pas de routes sauf une piste muletière qui couronne l'île: on monte les escaliers et malgré les nuages, on peut apercevoir un paysage préservé entre les toits des maisons qui nous rappelle les peintures de paysages d'autrefois. Les toits des maisons ressemblent à des conteneurs et mon intuition ne m'égare pas: ils ont été conçus de manière à pouvoir collecter l'eau de pluie, seule source d'eau de l'île.

    La musique produite par la télévision brise le silence: un rappel de la frénésie quotidienne; un son familier qui s'éloigne de plus en plus à mesure que l'on monte les marches du chemin muletier. Pour nous montrer le chemin d'un triangle bleu dessiné sur les pierres qui composent un petit cordon de délimitation. Tout est indemne et immobile: les chats radagi, les plantes cultivées en liberté, les maisons blanches sont tous des sujets d'une époque que nous ignorons aujourd'hui.



    Pendant notre marcher nous en rencontrons des locaux qui nous racontent leur vie. Les liaisons avec les autres îles ne font que s'intensifier avec l'été: l'hiver, par contre, avec le mauvais temps les liaisons peuvent sauter et Alicudi reste seule avec ses quatre-vingts habitants. Je suis abasourdi par leur attachement à la terre: elle y reste bien qu'il n'y ait pas d'hôpital; il y reste même si vous pouvez rester isolé pendant des jours.


    Alors que je me demande à quel point l'attachement à la terre de ces gens peut être fort, je monte sur l'hydroptère et quitte Alicudi, avec son charme intemporel et sauvage.


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